Maladie apparaissant à partir de la cinquantaine chez les hommes, l’hypertrophie bénigne de la prostate devient plus courante ces dernières décennies. Il s’agit d’une pathologie relative à l’âge, dont les risques augmentent au fur et à mesure que l’individu vieillit. Voilà des éléments pour vous aider à mieux comprendre l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Qu’est-ce que l’hypertrophie bénigne de la prostate ?
L’hypertrophie bénigne de la prostate résulte de l’augmentation de la glande masculine (prostate) sous la vessie, dont la taille augmente avec l’âge si à l’origine elle est de la taille d’une noix. Cette augmentation du volume de la prostate entraine une gêne pendant l’émission d’urine ou de sperme dans la mesure où cet organe secrète des fluides composants le sperme.
Effectivement, étant donné que la prostate entoure la partie supérieure de l’urètre et le tube urinaire à l’endroit où ce dernier rejoint la vessie, elle prend du volume à partir de la quarantaine, et grossit avec l’âge. Cette croissance excessive constitue l’hypertrophie bénigne de la prostate, appelée aussi adénome de la prostate. Jusqu’à présent, cet état ne présente aucun risque de dégénération en cancer, et n’augmente pas non plus le risque de développer cette maladie. Dans tous les cas, les risques d’attraper la maladie sont de 60% après 60 ans pour aller jusqu’à 90% après 85 ans.
Les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate
En cas de suspicion d’hypertrophie bénigne prostate à Paris, il convient de se rapprocher rapidement de son médecin traitant pour trouver le traitement adéquat et soulager les douleurs. Sinon, il faut aussi connaître les différents signes traduisant l’éventuelle présence de la maladie.
Le patient peut présenter une difficulté à uriner, une émission lente à démarrer, un flux faible tout en étant saccadé, des gouttes qui s’écoulent pendant une minute ou deux. Cela se manifeste également par une impression douloureuse d’avoir la vessie toujours remplie après avoir uriné, ou une envie fréquente devenant gênante la nuit. Enfin, les patients souffrant d’hypertrophie bénigne de la prostate peuvent aussi présenter des calculs urinaires dans la vessie, ou bien être sujets aux infections urinaires répétées.
Les éventuelles complications de l’hypertrophie bénigne de la prostate
En premier lieu, il faut retenir que le risque d’infection urinaire et de problèmes rénaux augmente si la vessie n’est pas vidée correctement, d’où les hommes atteints d’hypertrophie souvent sujets aux calculs urinaires et infections urinaires à répétition. Outre cela, les soucis relatifs à la rétention urinaire, même de manière occasionnelle peuvent être à la source d’obturation complète de l’urètre, de manière à engendrer une rétention urinaire aigüe. Pour certains patients, ces problèmes peuvent aussi être à l’origine de problèmes psychologiques négatifs sur leur sexualité.
Le diagnostic de l’hypertrophie bénigne de la prostate
Il est important, dès l’apparition de quelques symptômes, de faire un diagnostic de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Cela consiste en premier lieu à rejoindre un cabinet d’urologue pour subir l’interrogatoire, suivi du toucher rectal. L’objectif de cette étape est d’évaluer l’impact des troubles sur la qualité de vie du patient. Le toucher rectal est un moyen de mesurer le volume de l’organe pour s’assurer de l’absence du cancer.
Enfin, d’autres examens complémentaires peuvent être demandés, entre autres, l’échographie des voies urinaires, la prise de sang et l’examen cytobactériologique urinaire. Toutes les informations supplémentaires peuvent être découvertes auprès du médecin.
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