S’il y a une maladie devenue de plus en plus fréquente chez les hommes ces derniers siècles, c’est le cancer de prostate. Or, elle relève souvent d’un sujet tabou, ce qui fait qu’il n’est pas toujours évident de détecter la maladie à temps. Découvrez les symptômes et autres éléments pour reconnaître un cancer de prostate.
Les symptômes et signes du cancer de la prostate
Il n’existe aucun signe ou symptôme spécifique au début de la maladie. Mais au fur et à mesure que la tumeur évolue, des changements peuvent apparaître, notamment au niveau des habitudes urinaires. Parmi les plus fréquents figurent :
- Les mictions fréquentes (besoin d’uriner souvent) pendant la nuit
- Les mictions urgentes (besoin pressent ou soudain d’uriner)
- La difficulté à commencer à uriner ou la nécessité de fournir un effort pendant la miction
- Le jet d’urine lent, faible ou qui s’interrompt
- L’incapacité de vider complètement la vessie
- L’incontinence ou les fuites urinaires incontrôlables
- La présence de sang dans l’urine ou dans le sperme
- L’éjaculation douloureuse
- La sensation de brûlure ou de douleur pendant la miction
- Le dysfonctionnement érectile (difficulté à avoir une érection)
- La douleur ou raideur dans les os des hanches, de la poitrine ou du dos
- La faiblesse ou engourdissement dans les jambes ou les pieds
- La perte de contrôle des intestins
- Une toux qui persiste accompagnée d’essoufflement
Les autres symptômes rares du cancer de la prostate
Dans certains cas, plutôt rares, le cancer de prostate entraîne un syndrome paranéoplasique. Ce dernier regroupe l’hypertension, la fatigue et aussi la perte de poids. Ce symptôme apparait notamment une fois que les cellules cancéreuses libèrent des substances nuisant au fonctionnement des organes ou des tissus, aussi bien voisins qu’éloignés.
Sinon, le cancer de prostate peut être à la source de graves problèmes nécessitant un traitement d’urgence. Cela peut être aussi bien une insuffisance rénale aigüe, notamment lorsque la tumeur bloque les uretères. Dans le cas où la tumeur exerce une pression sur la moelle épinière, une compression de cette dernière peut se produire de manière à entraîner des douleurs, une faiblesse dans les jambes ou les pieds, ainsi que des pertes de contrôle sur la vessie et les intestins.
Procéder au diagnostic pour détecter le cancer de prostate
Afin d’éviter les mauvaises surprises, il convient de penser à faire un diagnostic précoce du cancer de la prostate. Cela consiste en une consultation médicale auprès d’un urologue andrologue. Ce spécialiste se chargera de faire un listing des antécédents personnels et familiaux, ainsi que sur les éventuels symptômes (troubles de la miction, présence de sang dans les urines).
Une fois cette enquête finie, le médecin procède à un examen clinique, incluant un toucher rectal (palpation de la prostate avec le doigt à travers la paroi rectale pour évaluer la taille de la prostate, la consistance, et autres anomalies ou irrégularités).
Enfin, en guise de confirmation, le médecin prescrit un dosage du PSA dans le sang pour en déterminer la concentration de la substance libérée dans le sang par la prostate. Il se mesure en nano grammes par millilitre (ng/ml) et sert à la vérification du taux et de l’évolution de la tumeur. Il est à retenir que les facteurs de l’âge ou de l’adénome peuvent être à l’origine de l’augmentation du PSA. D’autres analyses plus approfondies peuvent être prescrites en fonction du stade de la tumeur. Vous en saurez plus sur ce site.
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